Si vous envisagez de vous lancer dans l’élevage canin, il est essentiel de bien comprendre la réglementation élevage canin France afin d’exercer légalement et de façon éthique. Il n’existe pas une seule « licence pour éleveur de chiens » valable partout, mais différentes réglementations sont imposées aux niveaux national, régional et local, avec parfois divers permis et autorisations chenil à obtenir en fonction de votre activité et du volume d’animaux élevés.
Ce guide complet détaille les situations où une licence pour éleveur de chiens est nécessaire, les différents types de licences existantes, les obligations légales élevage chiens à respecter et la manière de se mettre en conformité avec les textes en vigueur.
Obligations légales nationales et certification
En France, toute activité d’élevage de chiens est soumise à cadre légal précis. Dès lors que vous cédez un chiot issu d’une femelle qui vous appartient, vous devez effectuer une déclaration activité élevage chiens et obtenir un numéro SIREN éleveur canin. L’obtention d’un certificat de capacité ou ACACED chiens est également requise pour prouver vos compétences en matière de bien-être animal, sauf si vous bénéficiez d’une équivalence.
La réglementation élevage canin France prévoit aussi des règles vente chiots en France strictes concernant l’identification, la traçabilité et les documents obligatoires à fournir lors de la cession d’un animal.
Autorisation préfectorale et conditions d’installation
L’activité doit être déclarée à la préfecture, qui vous demandera de justifier de vos compétences (ACACED ou équivalent), et de vérifier que vos installations respectent les normes de bien-être élevage chiens. Selon le nombre d’animaux, des seuils chiens installations classées s’appliquent, pouvant imposer une déclaration ou une autorisation environnementale. Le respect du règlement sanitaire départemental chenil, des conditions d’hygiène, d’isolation des animaux malades, et des surfaces minimales est obligatoire, tout comme la distance minimale voisinage chenil pour éviter les nuisances.
Des contrôles et inspections élevage canin peuvent être diligentés, que ce soit par les services départementaux de protection animale, la DDCSPP ou d’autres organismes agréés.
Différences entre élevage amateur et professionnel
La différence éleveur amateur professionnel se situe principalement au niveau du volume d’activité. On parle d’élevage loisir vs professionnel chien selon que vous produisez peu de portées et que vous vendez face à face (souvent considéré comme amateur), ou que vous exercez à plus grande échelle, auquel cas la réglementation est renforcée et des inspections régulières sont à prévoir.
Attention, statut éleveur dès première portée : même une seule portée commercialisée vous confère déjà le statut d’éleveur et vous soumet à la plupart des obligations, sauf exception très limitée (par exemple une seule portée LOF par an). Les limites de portées sans licence sont donc très basses en France.
Obligations réglementaires locales et de zonage
Au-delà des obligations nationales, il convient de se renseigner sur les zoning et règles locales élevage applicables dans votre commune ou département. Certaines municipalités imposent des permis et autorisations chenil, limitent le nombre de chiens par foyer, ou imposent des contraintes d’urbanisme et de voisinage. Les critères incluent la taille de vos installations, la gestion des nuisances et l’adaptation des locaux.
Le non-respect des normes locales (ex : réglement sanitaire départemental chenil, distance minimale voisinage chenil) peut entraîner des sanctions élevage illégal de chiens, voire des interdictions d’exercice.
Normes de bien-être et contrôle des pratiques
Tous les éleveurs, titulaires d’une licence pour éleveur de chiens ou non, doivent respecter des normes encadrant :
- Le logement et l’hygiène
- L’alimentation adaptée
- Les soins vétérinaires réguliers
- L’exercice physique quotidien
- L’isolement des animaux malades ou contagieux
- La surface minimale et l’enrichissement du milieu
- La tenue d’un registre et traçabilité chiots
- La conformité aux documents obligatoires vente chiot lors de la cession
Des contrôles et inspections élevage canin veillent régulièrement au strict respect de ces normes de bien-être élevage chiens. Une formation continue éleveur canin est recommandée pour se tenir informé des évolutions réglementaires.
Élevage et vente de chiots : identification, documents et modalités
Chaque chiot vendu doit être identifié (obligations d’identification chiots) et accompagné des documents obligatoires vente chiot : certificat vétérinaire, attestation de cession, carnet de santé, et mention du pedigree (LOF) si applicable. Les ventes à distance, par exemple via Internet, restent soumises aux mêmes obligations que la vente face à face et annonces traditionnelles. Les acheteurs doivent recevoir une transparence totale sur l’origine, l’état de santé, et l’identité du chiot.
Contrôles et sanctions en cas d’irrégularités
En cas de non-conformité (absence de numéro SIREN éleveur canin, défaut de déclaration, installations non conformes…), les sanctions élevage illégal de chiens peuvent aller d’amendes importantes (plusieurs centaines à milliers d’euros par infraction), à des injonctions de cesser l’activité, voire à des poursuites pénales en cas de manquements graves à la réglementation élevage canin France.
Conclusion
Avant de se lancer dans l’élevage canin, il est indispensable de s’informer précisément sur l’ensemble des obligations légales élevage chiens au niveau national, départemental et local, de mener à bien toutes les démarches préfecture pour élevage et vérifier la conformité de ses installations. N’hésitez pas à solliciter les services compétents ou un conseil juridique pour garantir le respect de la réglementation élevage canin France.
N’oubliez jamais que ces exigences garantissent la santé et le bien-être animal, nécessaires à une activité responsable et valorisée. Exercer dans la légalité vous préserve des sanctions, et participe à la confiance et la qualité de la filière canine française.
Questions Fréquentes
Quand devient-on légalement éleveur de chiens en France ?
Dès la première portée vendue issue d’une femelle vous appartenant, vous êtes considéré comme éleveur et soumis aux obligations déclaratives.
Faut-il un numéro SIREN pour vendre des chiots ?
Oui, le SIREN est requis pour commercialiser un chiot dès la première vente, sauf dérogations très limitées pour une seule portée LOF par an.
Quelle différence entre éleveur amateur et professionnel ?
L’amateur vend peu et en face à face, mais dès qu’il vend une portée il a des obligations (SIREN, déclaration). Le professionnel a des volumes/structures plus importants et des exigences renforcées.
Quelles démarches effectuer avant de commencer l’élevage ?
Obtenir un SIREN, déclarer l’activité en préfecture, justifier de compétences (ACACED ou équivalent), vérifier règles locales et conformité des installations.
Quelles sont les exigences pour un chenil d’élevage ?
Respect des distances au voisinage, autorisations urbanisme, déclaration/autorisation environnementale selon le nombre de chiens, et application du règlement sanitaire départemental.
À partir de combien de chiens s’appliquent des seuils spécifiques ?
Au-delà d’environ 9 chiens adultes, déclaration environnementale possible ; des seuils plus élevés imposent parfois une autorisation et étude d’impact (selon régime ICPE).
Quelles normes de bien-être doivent être respectées ?
Logements adaptés, hygiène, aération, exercice, soins vétérinaires réguliers, isolation des animaux malades, surface minimale et enrichissement.
Puis-je vendre des chiots uniquement en ligne ?
Les ventes doivent respecter l’identification, les mentions obligatoires et la transparence. Les ventes à distance exigent des garanties et ne dispensent d’aucune obligation légale.
Quels documents remettre à l’acheteur d’un chiot ?
Certificat vétérinaire avant cession, document d’identification, attestation de cession, carnet de santé, informations sur l’animal et son origine (LOF si applicable).
Quelles sont les sanctions en cas d’élevage non conforme ?
Amendes, injonctions de mise en conformité, interdiction d’exercer, voire poursuites pénales en cas d’infractions graves.






