Causes fréquentes et facteurs de risque
Plusieurs pathologies sous-jacentes peuvent provoquer une myoclonie chez le chien :
Maladies infectieuses
Le virus de la maladie de Carré reste l’une des causes de myoclonie chez le chien les plus fréquentes, surtout chez les chiots ou jeunes chiens non vaccinés. Cette infection virale peut causer des signes neurologiques chez le chien parfois persistants, comme des crises myocloniques chroniques, même après la guérison de l’infection. On observe alors une myoclonie suite à une infection chez le chien.
Affections génétiques
Certaines races prédisposées à la myoclonie chez le chien présentent des prédispositions génétiques, notamment via des maladies comme la maladie de Lafora chez le chien ou l’épilepsie myoclonique canine (Épilepsie Myoclonique Juvénile). Les Cavaliers King Charles Spaniel et les Rhodesian Ridgeback sont particulièrement concernés par des formes héréditaires spécifiques de myoclonies (prédispositions génétiques à la myoclonie chez le chien).
Autres facteurs déclenchants
- Lésions ou compressions de la moelle épinière
- Troubles métaboliques
- Certains médicaments
- Traumatismes crâniens
- Facteurs environnementaux comme des lumières vives ou des bruits soudains (facteurs déclenchants de la myoclonie chez le chien)
Reconnaître les signes
Les symptômes de la myoclonie chez le chien incluent :
- Tremblements musculaires chez le chien ou secousses soudaines (chien convulsions soudaines)
- Mouvements involontaires de la tête (chien tremblements tête involontaires), comme des hochements ou des balancements
- Spasmes au niveau du visage
- Mouvements des membres pouvant entraîner des chutes ou une démarche hésitante
- Épisodes accentués lors d’une excitation ou d’un chien en situation de stress
Contrairement à l’épilepsie, il n’y a pas de perte de conscience durant ces épisodes, ce qui constitue la différence entre myoclonie et épilepsie chez le chien.
Diagnostic et prises en charge thérapeutiques
Le diagnostic de la myoclonie chez le chien repose sur :
- L’examen clinique général
- Des examens neurologiques chez le chien
- Des analyses sanguines
- Des examens d’imagerie (IRM ou scanner)
- Des tests génétiques pour la myoclonie chez le chien si nécessaire
Les stratégies thérapeutiques varient selon l'origine de la myoclonie :
- Médicaments antiépileptiques ou anti-convulsifs
- Prise en charge de la cause sous-jacente
- Modification de l’environnement (contrôle de l’environnement chez le chien atteint de myoclonie)
- Ajustements alimentaires
- Surveillance régulière et adaptation du protocole de traitement
Dans beaucoup de cas, la myoclonie chronique demande une gestion au quotidien de la myoclonie chez le chien.
Vivre avec et gérer la myoclonie canine
La myoclonie chez le chien nécessite souvent une prise en charge sur le long terme, mais avec les bons soins, de nombreux chiens peuvent conserver une bonne qualité de vie malgré la myoclonie. Il est essentiel de créer un environnement calme, d’assurer un suivi vétérinaire régulier et d’appliquer les traitements prescrits. Les méthodes pour apaiser un chien atteint de myoclonie incluent la réduction du stress, l’adaptation du mode de vie et la prévention des crises myocloniques chez le chien provoquées par les stimuli environnementaux.
Questions Fréquentes
Qu'est-ce que la myoclonie chez le chien ?
La myoclonie est un trouble neurologique caractérisé par des contractions musculaires soudaines et involontaires, provoquant des secousses ou des spasmes chez le chien. Pendant ces épisodes, le chien reste généralement conscient.
Quels sont les principaux symptômes de la myoclonie chez le chien ?
Les symptômes incluent des sursauts musculaires, des tremblements, des mouvements ou hochements involontaires de la tête, des tics au niveau du visage, et parfois des troubles de la démarche ou des difficultés locomotrices. Les épisodes peuvent s'aggraver lors d'excitation ou de stress.
Quelles sont les causes les plus fréquentes de myoclonie chez le chien ?
Les causes fréquentes comprennent les maladies virales telles que la maladie de Carré, les troubles génétiques comme la maladie de Lafora, les désordres métaboliques, certains médicaments ou encore les traumatismes.
Comment différencier la myoclonie de l'épilepsie chez le chien ?
La myoclonie se caractérise par des secousses brèves et répétées sans perte de conscience, alors que l’épilepsie se manifeste par des convulsions plus longues, souvent avec perte de conscience. Les mouvements dans la myoclonie sont plus courts et localisés.
Comment pose-t-on le diagnostic de myoclonie canine ?
Le vétérinaire réalise un examen clinique, des tests sanguins, des examens d'imagerie (IRM ou scanner), et selon le contexte, des tests génétiques. L’analyse neurologique complète le diagnostic.
Existe-t-il un traitement curatif de la myoclonie chez le chien ?
Le traitement vise à maîtriser les symptômes ou la cause identifiée lorsqu’elle est accessible. Toutefois, la myoclonie chronique requiert généralement une gestion à long terme avec médicaments et adaptations de l’environnement.
Quels sont les races de chiens les plus touchées par la myoclonie ?
Certaines races, comme le Cavalier King Charles Spaniel et le Rhodesian Ridgeback, sont connues pour présenter une prédisposition génétique. D’autres, comme le Basset Hound, le Beagle, le Caniche ou le Teckel, sont également prédisposés à la maladie de Lafora qui provoque des myoclonies.
Quels gestes adopter pour améliorer le quotidien d’un chien atteint de myoclonie ?
Pour améliorer le quotidien, il est recommandé de limiter le stress, d’éviter les stimuli déclenchants (bruit, lumière forte), d’instaurer un environnement stable et calme, et d’assurer un suivi vétérinaire régulier. Les aménagements de l’environnement et le respect des traitements prescrits sont essentiels.
La myoclonie chez le chien peut-elle évoluer avec le temps ?
Oui, la myoclonie évolue généralement de façon progressive, avec une aggravation possible des symptômes. C’est pourquoi un suivi vétérinaire adapté et régulier est crucial.
Conclusion
Comprendre et gérer la myoclonie chez le chien demande patience, engagement et une étroite collaboration avec l’équipe vétérinaire. Malgré les difficultés, de nombreux chiens atteints de myoclonie mènent une vie heureuse et épanouie grâce à un traitement approprié. Maintenez-vous informé sur l’évolution de la pathologie de votre chien et gardez un dialogue ouvert avec votre vétérinaire pour lui offrir la meilleure qualité de vie possible.






