Lorsque la mise bas d’une chienne stagne ou n’avance plus, l’inertie utérine peut être en cause. Cette complication grave de la reproduction, appelée inertie utérine chez la chienne, survient lorsque l’utérus n’arrive pas à se contracter efficacement pendant la mise bas, ce qui met en danger aussi bien la mère que ses chiots. Comprendre l’inertie utérine est essentiel pour les éleveurs et propriétaires de chiens car reconnaître les symptômes à temps et agir vite peut faire toute la différence entre une naissance réussie et une urgence accouchement chienne pouvant s’avérer dramatique.
L’inertie utérine représente l’une des premières causes de dystocie chez la chienne explications, c’est-à-dire une mise bas difficile chien conseils. Cette fiche complète détaille les différents types, causes de l’inertie utérine chienne, symptômes, solutions thérapeutiques et prévention autour de cette pathologie.
Les différents types d’inertie utérine
Inertie utérine primaire chez le chien
L’inertie utérine primaire apparaît lorsqu’au début du travail, l’utérus ne démarre pas des contractions efficaces. La future mère arrive au terme de la gestation sans qu’aucun signe de travail ne se déclare. Ce type d’inertie utérine primaire chien touche particulièrement les petites races et les races brachycéphales, telles que le Bouledogue ou le Boston Terrier, identifiées comme races à risque inertie utérine.
Inertie utérine secondaire chez le chien
L’inertie utérine secondaire chien survient dans un second temps, généralement après l’expulsion d’un ou plusieurs chiots. Dans ce cas, les muscles utérins sont épuisés, la chienne n’a plus la force de poursuivre les contractions alors qu’il reste des chiots à naître. Cette forme s’observe lors d’une mise bas longue ou obstruée (complications accouchement chienne), menant à l’arrêt ou la faiblesse des contractions, avec risque de chiot bloqué accouchement chienne.
Facteurs de risque et causes de l’inertie utérine
De nombreux facteurs de risque inertie utérine peuvent favoriser l’apparition de cette complication :
- Déséquilibres hormonaux, notamment liés à l’ocytocine (causes inertie utérine chienne)
- Carence en calcium dans le sang (hypocalcémie)
- Obésité, sédentarité, ou absence d’exercice pendant la gestation
- Portée nombreuse ou unique induisant un étirement prolongé de l’utérus
- Prédisposition génétique associée à certaines races (races à risque inertie utérine)
- Âge avancé de la mère
- Mauvaise alimentation ou carences nutritionnelles pendant la gestation
Reconnaître les signes et symptômes de l’inertie utérine chez la chienne
Une détection précoce des signes inertie utérine chienne est capitale pour agir à temps et limiter les complications accouchement chienne. Soyez attentif à ces symptômes de dystocie chez le chien :
- Au-delà de 70 jours après l’ovulation, absence totale de signes de travail
- Pertes vulvaires verdâtres ou noires sans expulsion de chiot (mise bas anormale chienne)
- Délai de plus de deux heures entre la sortie de deux chiots
- Efforts de poussée visibles sans naissance de chiot (éventuel chiot bloqué accouchement chienne)
- Contractions faibles ou absentes
- Perte d’appétit, agitation ou prostration de la chienne
Diagnostic inertie utérine chien et options de traitement
Le diagnostic inertie utérine chien est posé par le vétérinaire grâce à plusieurs approches complémentaires :
- Examen clinique minutieux
- Analyse sanguine (calcium, glucose)
- Échographie pour évaluer le nombre, la vitalité et la position des chiots
- Radiographie pour compter les chiots restants
- Test du réflexe de Ferguson
Le traitement inertie utérine chien dépend de l’origine et de la sévérité, et relève obligatoirement d’une supervision vétérinaire :
- Supplémentation en calcium si besoin, administrée par le vétérinaire
- Injection d’ocytocine selon indication (jamais sans surveillance vétérinaire)
- Perfusion intraveineuse pour réhydrater et soutenir la chienne
- Césarienne chienne indications : intervention chirurgicale d’urgence si l’état ne s’améliore pas
Prévenir l’inertie utérine chez la chienne
Même si toutes les mises bas difficiles ne peuvent être évitées, des mesures simples permettent de prévenir inertie utérine chienne et de limiter les risques :
- S’assurer d’un poids santé et encourager l’exercice modéré durant la gestation
- Respecter les recommandations nutritionnelles vétérinaires
- Effectuer un suivi vétérinaire régulier pendant la gestation
- Sélectionner les reproducteurs avec soin, surtout chez les races à risque inertie utérine ou ayant déjà connu une dystocie
- Contrôler le taux de calcium par des analyses pendant la grossesse
Questions Fréquentes
Qu’est-ce que l’inertie utérine chez la chienne ?
L’inertie utérine correspond à l’absence ou à l’insuffisance de contractions efficaces pendant la mise bas, rendant impossible l’expulsion normale des chiots.
Quels sont les principaux signes de l’inertie utérine chez la chienne ?
On observe peu ou pas de contractions, un travail qui ne progresse pas, des chiots qui ne sont pas expulsés malgré des efforts, parfois un écoulement verdâtre ou noir sans naissance, ainsi que de l’agitation ou de la perte d’appétit.
Quelles sont les causes fréquentes d’inertie utérine ?
Les causes principales sont les troubles hormonaux, l’hypocalcémie (manque de calcium), l’obésité, la taille ou le nombre de chiots, l’épuisement utérin, l’âge avancé de la chienne et la prédisposition raciale.
Quelles races de chiens sont les plus à risque ?
Les races brachycéphales comme le Bouledogue ou le Boston Terrier, les petits chiens et les races dont la tête des chiots est large par rapport au bassin sont particulièrement exposés à l’inertie utérine et à la dystocie.
Comment différencier l’inertie utérine primaire de la secondaire ?
L’inertie utérine primaire se manifeste dès le début du travail par une absence de contractions, alors que la forme secondaire apparaît après la naissance d’un ou plusieurs chiots, suivie d’un arrêt ou d’un affaiblissement des contractions utérines.
Quels examens un vétérinaire réalise-t-il pour confirmer l’inertie utérine ?
Le vétérinaire procède à un examen clinique, à des analyses de sang (calcium, glucose), ainsi qu’à une échographie ou à une radiographie pour vérifier le nombre, la position et la vitalité des chiots restants.
Quels traitements sont proposés en cas d’inertie utérine ?
Selon la situation, le traitement peut inclure l’apport de calcium sous contrôle médical, des injections d’ocytocine, des perfusions ou, si besoin, une césarienne pour sauver la mère et les chiots.
Comment réagir si on suspecte une inertie utérine à la maison ?
Il faut consulter d’urgence le vétérinaire sans tenter d’automédication ; toute injection ou supplémentation à domicile peut entraîner des complications.
Est-il possible de prévenir l’inertie utérine chez la chienne ?
Oui, le suivi vétérinaire, une alimentation adaptée, un contrôle du poids, une sélection rigoureuse des reproducteurs et un suivi attentif pendant la gestation aident à prévenir les risques.
Quels sont les risques pour la mère et les chiots en cas d’inertie utérine non traitée ?
Sans prise en charge rapide, la mère et les chiots sont exposés à des complications graves : infection, mort fœtale ou souffrance maternelle, aggravant l’urgence accouchement chienne et nécessitant une intervention immédiate.






